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Imagerie par résonance magnétique fonctionnelle

 

 

L’IRM fonctionnelle peut servir à détecter certaines zones activées du cerveau du patient : durant l'acquisition des images, ce dernier doit être stimulé, afin de susciter des réactions émotionnelles.

Chaque stimulation est répétée plusieurs fois, en alternance avec des périodes de repos.

Les stimuli sont en général présentés sous forme audio-visuelle à l’aide d’un vidéoprojecteur placé dans une salle derrière l'aimant. L'image de l’écran de l’ordinateur, contrôlé par le médecin, est projetée sur un autre écran placé au bout du tunnel de l'aimant, l’image obtenue se alors retrouve dans le champ de vision du patient après réflexion sur un miroir.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La détection des zones cérébrales mobilisées durant une stimulation est basée sur l'effet BOLD (Blood Oxygenation Level Dependent) lié à l’attraction de l’hémoglobine qui se trouve dans les globules rouges. Dans les zones activées par la stimulation, il y a une petite augmentation de la consommation d'oxygène qui est compensée par une augmentation de flux sanguin oxygéné. Ce qui entraîne une diminution du rapport déoxy-/oxy-hémoglobine.

Le principe de l’IRM fonctionnelle consiste donc à transformer en images l'évolution de ce rapport d’oxygénation qui augmente localement dans les zones activées par suite d’un apport en sang frais oxygéné.

En imagerie cérébrale on applique donc le principe de résonance magnétique à l'hémoglobine dont les propriétés magnétiques sont différentes selon qu’elle contient ou non de l’oxygène :

         -    les globules rouges oxygénés par les poumons contiennent de l’oxyhémoglobine, une molécule non active en RMN,

         -    les globules rouges désoxygénés par les tissus contiennent de la désoxyhémoglobine, une molécule paramagnétique (substances qui s’aimantent lorsqu’elles sont placées dans un champ magnétique extérieur, attirés donc par les aimants), visible en RMN.

On accède ainsi à l'activité cérébrale en réalisant des images où sont visualisées le contraste entre les régions riches en oxyhémoglobine et les régions désoxygénées qui contiennent de la désoxyhémoglobine.

 

La perturbation du signal de RMN émis par cette molécule  permet donc d’observer l’afflux de sang oxygéné dans les zones concernées.

 

 

Ce principe étant très difficile à traiter ne sera pas plus développé sur ce site. 

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